Les conséquences de la publication

Il ne faut pas se voiler la face, le principal problème est que les pilleurs locaux risquent d’affluer. Cependant le temps qu’ils arrivent dans cette contrée isolée et inaccessible, au terrain particulièrement impraticable surtout en pleine saison des pluies comme actuellement, le gouvernement péruvien qui prendra enfin conscience de la réalité de cette découverte aura pu sécuriser militairement la zone. Une évacuation rapide de l’or éventuel et sa mise en sécurité sera possible avec le déploiement des moyens appropriés, faisant ainsi disparaitre l’objectif principal des pilleurs avant même que ces derniers aient pu atteindre les lieux. L’importance sans égal de cette découverte pourra et devra mobiliser la communauté internationale, qui en apportant son soutien au Pérou permettra d’assurer la préservation du site. On protège des sites archéologiques importants partout à travers le monde, y compris des trésors qui se comptent en milliards dans des temples en Inde par exemple, avec succès. Si les moyens appropriés à l’importance de cette découverte sont déployés à Paititi sous la pression du public et des scientifiques, ce sera aussi le cas ici.

Un autre élément est à prendre en compte : Dans les années 2000 le Père Carlos Polentini a découvert l’emplacement d’une importante mine d’or inca qu’il a assimilé à tord à Paititi. Après avoir tenté à de nombreuses reprises d’alerter le gouvernement péruvien de l’époque, il est finalement parvenu à ses fins. Mais à l’instant où sa découverte a été prise au sérieux, une expédition secrète et tout à fait illégale aurait été menée pendant neuf mois avec cinq hélicoptères de l’armée, pour piller ce site… Au seul profit du président alors en place et de son premier ministre, selon les dires du père Polentini qui s’appuie sur les témoignage des pilotes des hélicoptères en question. Tous les objets en or incas qui se trouvaient sur ce site auraient été envoyés secrètement au Japon et probablement fondus. Au delà de ces témoignages, il faut savoir que les pilleurs et les narcotrafiquants forment une mafia dans ces régions reculées du Pérou, bien plus puissante que ce qu’on imagine. Enfin, sans même parler de pillage : Dans notre monde, aucun gouvernement, celui du Pérou ou de n’importe quel autre pays, ne laisserait des tonnes d’or, soient-elles sous la forme d’objets magnifiques et historiquement inestimables, finir dans les musées.


Le secret autour des découvertes archéologiques est en général une bonne chose. Mais il faut comprendre que dans ce cas très précis, pour Paititi et son trésor, maintenir ce secret mènerait à une catastrophe culturelle dans 100% des cas. En publiant cette découverte, au moins l’attention de tous les médias et des archéologues du monde entier sera braquée sur Paititi, et finalement cette médiatisation représente peut-être la seule chance pour qu’une partie décente de ces trésors de l’histoire de l’humanité puissent un jour être étudiés, et revenir au peuple péruvien.


Autre conséquence : le site lui-même est à priori inoccupé, mais la vie des indiens, peu nombreux, qui peuplent la région environnante risque d’être perturbée. Honnêtement, cela me fend le cœur, et c’est en grande partie ce qui m’a conduit pendant longtemps à rejeter la publication. Cependant, il faut être réaliste : Si j’ai découvert cette cité aussi facilement, une autre personne la trouvera aussi, tôt ou tard. Ce n’est qu’une question de mois, de jours même à présent, si ce n’est pas déjà le cas d’ailleurs… La grande Paititi est là qu’on le veuille ou non. C’est un patrimoine historique de l’humanité, quelque chose d’absolument unique et inestimable pour la science, au même titre que les pyramides d’Égypte ou Angkor, et par conséquent la zone où elle se trouve sera un jour fréquentée. Elle l’était déjà du temps où Paititi était une énorme ville il y a 500 ans. Cela va se produire, c’est inévitable. Autant que cela soit fait sous le contrôle du gouvernement et l’oeil du public plutôt que de façon opaque et anarchique par des pilleurs.

Avec un tel intérêt archéologique, au moins la région particulièrement préservée écologiquement dans laquelle se trouve Paititi aura-t-elle une chance d’échapper à la déforestation légale et illégale qui fait rage au Pérou comme ailleurs en Amazonie, et surtout il y aura une chance pour que les autorisations d’extraction ou de prospection accordées partout (même dans les zones protégées) aux sociétés pétrolières soient définitivement et pour toujours refusées dans toute cette zone. La surveillance des alentours évitera l’exploitation illégale de l’or dans la région, qui cause de terribles ravages et empoisonne les indiens.


Comme je l’ai dit plus haut, j’ai eu beaucoup de temps pour penser à tout cela, et je ne prends pas ces conséquences à la légère. J’ai vraiment tout fait pour éviter d’en arriver là, mais d’une part j’ai été mis dos au mur, et d’autre part il faut envisager ces conséquences dans toute leur complexité. La publication va entrainer de mauvaises, mais aussi de bonnes choses. Je ne peut prétendre savoir comment les choses vont se passer maintenant pour Paititi. J’espère sincèrement au mieux, ou en tout cas au moins mal par rapport à ce qui serait forcément arrivé tôt ou tard, voire ce qu’il se passe déjà. Je m’attends cependant avec une certaine résignation à ce que, quoi qu’il arrive, les reproches pleuvent.


Il y a fort à parier que certaines critiques au sujet de cette publication viendront de ceux-là mêmes qui, ces dernières années ou décennies, ont clamé avoir trouvé Paititi et publié sans réfléchir une seconde de nombreux éléments (photos, cartes, articles ou même coordonnées…) au sujet de leur théorie. Eléments largement suffisants pour retrouver l’emplacement du site où, ils en étaient persuadés, se trouvait Paititi. Personne n’a jamais rien trouvé à redire contre la publication de ces recherches, qui relève du droit de tout chercheur, mais qui auraient très bien pu révéler le réel emplacement de la cité. On les trouvait plutôt fascinantes. J’espère qu’il en sera de même cette fois-ci, que le public comprendra que j’ai tout essayé pour gérer cette découverte de manière responsable, la situation inextricable dans laquelle cela m’a mis, et m’apportera son soutien.

Les plus fortes critiques viendront sans doute d’une partie des académiciens, qui ont toujours refusé d’envisager la seule possibilité de l’existence de Paititi. C’est leur travail de questionner ce genre de découverte qui semble trop belle pour être vraie, je peux le comprendre. Mais trop souvent, cette méfiance scientifique légitime se transforme en censure pure et simple : certains nieront farouchement cette découverte sans même avoir pris la peine de lire mes travaux, aveuglés par des siècles d’erreur et par le dogme écrasant qu’ils ont reçu en héritage de leurs maîtres. Certains parmi eux ont publiquement soutenu que cette cité était une légende, ont fondé d’importants travaux là-dessus. D’autres ne pourront pas digérer qu’un amateur ait fait cette découverte majeure dans un domaine qu’ils étudient depuis si longtemps. Il est toujours difficile de se remettre en cause, mais une chose doit prévaloir : la recherche de la vérité scientifique, sans laquelle leur carrière toute entière perdrait toute crédibilité. Si Paititi est bien là où toutes les preuves que j’apporte le laissent clairement penser, elle sera très bientôt retrouvée. Et alors ceux qui se seront opposés, par un principe venu du fond des âges ou par intérêt personnel, à au moins aller vérifier mes affirmations sur place seront considérés par les générations futures comme on considère aujourd’hui les obscurantistes d’hier. Je compte sur tous les scientifiques restés humbles devant l’étendue des connaissances que nous n’avons pas encore effleurées pour au moins lire mes travaux, et si ils les trouvent convaincants, pour m’aider à faire connaitre et protéger cette fabuleuse cité.

Enfin comment le gouvernement péruvien, dont les services n’ont pas une fois accepté de m’écouter malgré mes multiples tentatives pour lui livrer ma découverte, pourrait-il réagir ? J’aimerais sincèrement que les choses évoluent positivement entre nous, et qu’il considère cette découverte pour tout ce qu’elle va lui apporter de positif à court, moyen, et long terme.

Il existe diverses manières de vérifier rapidement ma découverte sur le terrain, notamment en utilisant la technologie LIDAR, un radar de sol embarqué pour un survol aérien qui permet de discerner les ruines sous la végétation, et qui a fait ses preuves à Anghkor entre autres. Il peut même être embarqué sur un petit drône..


J’espère surtout que cette découverte éveillera l’intérêt général pour les incroyables civilisations de l’ancien Pérou, mobilisera la communauté internationale en faveur de ce pays. Que le peuple péruvien bénéficiera de la revalorisation de la culture de ses ancêtres, ainsi que des retombées économiques à plus long terme du fabuleux héritage qu’ils ont réussi à lui léguer.

Les conséquences de la publication

Il ne faut pas se voiler la face, le principal problème est que les pilleurs locaux risquent d’affluer. Cependant le temps qu’ils arrivent dans cette contrée isolée et inaccessible, au terrain particulièrement impraticable surtout en pleine saison des pluies comme actuellement, le gouvernement péruvien qui prendra enfin conscience de la réalité de cette découverte aura pu sécuriser militairement la zone. Une évacuation rapide de l’or éventuel et sa mise en sécurité sera possible avec le déploiement des moyens appropriés, faisant ainsi disparaitre l’objectif principal des pilleurs avant même que ces derniers aient pu atteindre les lieux. L’importance sans égal de cette découverte pourra et devra mobiliser la communauté internationale, qui en apportant son soutien au Pérou permettra d’assurer la préservation du site. On protège des sites archéologiques importants partout à travers le monde, y compris des trésors qui se comptent en milliards dans des temples en Inde par exemple, avec succès. Si les moyens appropriés à l’importance de cette découverte sont déployés à Paititi sous la pression du public et des scientifiques, ce sera aussi le cas ici.

Un autre élément est à prendre en compte : Dans les années 2000 le Père Carlos Polentini a découvert l’emplacement d’une importante mine d’or inca qu’il a assimilé à tord à Paititi. Après avoir tenté à de nombreuses reprises d’alerter le gouvernement péruvien de l’époque, il est finalement parvenu à ses fins. Mais à l’instant où sa découverte a été prise au sérieux, une expédition secrète et tout à fait illégale aurait été menée pendant neuf mois avec cinq hélicoptères de l’armée, pour piller ce site… Au seul profit du président alors en place et de son premier ministre, selon les dires du père Polentini qui s’appuie sur les témoignage des pilotes des hélicoptères en question. Tous les objets en or incas qui se trouvaient sur ce site auraient été envoyés secrètement au Japon et probablement fondus. Au delà de ces témoignages, il faut savoir que les pilleurs et les narcotrafiquants forment une mafia dans ces régions reculées du Pérou, bien plus puissante que ce qu’on imagine. Enfin, sans même parler de pillage : Dans notre monde, aucun gouvernement, celui du Pérou ou de n’importe quel autre pays, ne laisserait des tonnes d’or, soient-elles sous la forme d’objets magnifiques et historiquement inestimables, finir dans les musées.


Le secret autour des découvertes archéologiques est en général une bonne chose. Mais il faut comprendre que dans ce cas très précis, pour Paititi et son trésor, maintenir ce secret mènerait à une catastrophe culturelle dans 100% des cas. En publiant cette découverte, au moins l’attention de tous les médias et des archéologues du monde entier sera braquée sur Paititi, et finalement cette médiatisation représente peut-être la seule chance pour qu’une partie décente de ces trésors de l’histoire de l’humanité puissent un jour être étudiés, et revenir au peuple péruvien.


Autre conséquence : le site lui-même est à priori inoccupé, mais la vie des indiens, peu nombreux, qui peuplent la région environnante risque d’être perturbée. Honnêtement, cela me fend le cœur, et c’est en grande partie ce qui m’a conduit pendant longtemps à rejeter la publication. Cependant, il faut être réaliste : Si j’ai découvert cette cité aussi facilement, une autre personne la trouvera aussi, tôt ou tard. Ce n’est qu’une question de mois, de jours même à présent, si ce n’est pas déjà le cas d’ailleurs… La grande Paititi est là qu’on le veuille ou non. C’est un patrimoine historique de l’humanité, quelque chose d’absolument unique et inestimable pour la science, au même titre que les pyramides d’Égypte ou Angkor, et par conséquent la zone où elle se trouve sera un jour fréquentée. Elle l’était déjà du temps où Paititi était une énorme ville il y a 500 ans. Cela va se produire, c’est inévitable. Autant que cela soit fait sous le contrôle du gouvernement et l’oeil du public plutôt que de façon opaque et anarchique par des pilleurs.

Avec un tel intérêt archéologique, au moins la région particulièrement préservée écologiquement dans laquelle se trouve Paititi aura-t-elle une chance d’échapper à la déforestation légale et illégale qui fait rage au Pérou comme ailleurs en Amazonie, et surtout il y aura une chance pour que les autorisations d’extraction ou de prospection accordées partout (même dans les zones protégées) aux sociétés pétrolières soient définitivement et pour toujours refusées dans toute cette zone. La surveillance des alentours évitera l’exploitation illégale de l’or dans la région, qui cause de terribles ravages et empoisonne les indiens.


Comme je l’ai dit plus haut, j’ai eu beaucoup de temps pour penser à tout cela, et je ne prends pas ces conséquences à la légère. J’ai vraiment tout fait pour éviter d’en arriver là, mais d’une part j’ai été mis dos au mur, et d’autre part il faut envisager ces conséquences dans toute leur complexité. La publication va entrainer de mauvaises, mais aussi de bonnes choses. Je ne peut prétendre savoir comment les choses vont se passer maintenant pour Paititi. J’espère sincèrement au mieux, ou en tout cas au moins mal par rapport à ce qui serait forcément arrivé tôt ou tard, voire ce qu’il se passe déjà. Je m’attends cependant avec une certaine résignation à ce que, quoi qu’il arrive, les reproches pleuvent.


Il y a fort à parier que certaines critiques au sujet de cette publication viendront de ceux-là mêmes qui, ces dernières années ou décennies, ont clamé avoir trouvé Paititi et publié sans réfléchir une seconde de nombreux éléments (photos, cartes, articles ou même coordonnées…) au sujet de leur théorie. Eléments largement suffisants pour retrouver l’emplacement du site où, ils en étaient persuadés, se trouvait Paititi. Personne n’a jamais rien trouvé à redire contre la publication de ces recherches, qui relève du droit de tout chercheur, mais qui auraient très bien pu révéler le réel emplacement de la cité. On les trouvait plutôt fascinantes. J’espère qu’il en sera de même cette fois-ci, que le public comprendra que j’ai tout essayé pour gérer cette découverte de manière responsable, la situation inextricable dans laquelle cela m’a mis, et m’apportera son soutien.

Les plus fortes critiques viendront sans doute d’une partie des académiciens, qui ont toujours refusé d’envisager la seule possibilité de l’existence de Paititi. C’est leur travail de questionner ce genre de découverte qui semble trop belle pour être vraie, je peux le comprendre. Mais trop souvent, cette méfiance scientifique légitime se transforme en censure pure et simple : certains nieront farouchement cette découverte sans même avoir pris la peine de lire mes travaux, aveuglés par des siècles d’erreur et par le dogme écrasant qu’ils ont reçu en héritage de leurs maîtres. Certains parmi eux ont publiquement soutenu que cette cité était une légende, ont fondé d’importants travaux là-dessus. D’autres ne pourront pas digérer qu’un amateur ait fait cette découverte majeure dans un domaine qu’ils étudient depuis si longtemps. Il est toujours difficile de se remettre en cause, mais une chose doit prévaloir : la recherche de la vérité scientifique, sans laquelle leur carrière toute entière perdrait toute crédibilité. Si Paititi est bien là où toutes les preuves que j’apporte le laissent clairement penser, elle sera très bientôt retrouvée. Et alors ceux qui se seront opposés, par un principe venu du fond des âges ou par intérêt personnel, à au moins aller vérifier mes affirmations sur place seront considérés par les générations futures comme on considère aujourd’hui les obscurantistes d’hier. Je compte sur tous les scientifiques restés humbles devant l’étendue des connaissances que nous n’avons pas encore effleurées pour au moins lire mes travaux, et si ils les trouvent convaincants, pour m’aider à faire connaitre et protéger cette fabuleuse cité.

Enfin comment le gouvernement péruvien, dont les services n’ont pas une fois accepté de m’écouter malgré mes multiples tentatives pour lui livrer ma découverte, pourrait-il réagir ? J’aimerais sincèrement que les choses évoluent positivement entre nous, et qu’il considère cette découverte pour tout ce qu’elle va lui apporter de positif à court, moyen, et long terme.

Il existe diverses manières de vérifier rapidement ma découverte sur le terrain, notamment en utilisant la technologie LIDAR, un radar de sol embarqué pour un survol aérien qui permet de discerner les ruines sous la végétation, et qui a fait ses preuves à Anghkor entre autres. Il peut même être embarqué sur un petit drône..


J’espère surtout que cette découverte éveillera l’intérêt général pour les incroyables civilisations de l’ancien Pérou, mobilisera la communauté internationale en faveur de ce pays. Que le peuple péruvien bénéficiera de la revalorisation de la culture de ses ancêtres, ainsi que des retombées économiques à plus long terme du fabuleux héritage qu’ils ont réussi à lui léguer.