Les raisons qui m’obligent à publier
La décision de publier les recherches n’a pas été facile. A titre personnel, la médiatisation ne m’intéresse pas, j’aurais préféré conserver une vie tranquille. Mais surtout, ce sont les conséquences potentielles de cette publication qui m’ont convaincu qu’il fallait tout essayer pour ne pas en arriver là. Cependant malgré tous mes efforts, toutes mes tentatives pour entrer en contact avec les personnes bien placées pour gérer au mieux cette découverte, j’ai été complètement ignoré. Elles ne m’ont pas accordé ne serait-ce qu’une entrevue, n’ont pas daigné me répondre une seule fois dès que le nom de Paititi était prononcé.
Le mépris, passe encore. Mais c’est surtout à cause de certains événements récents que je me retrouve dos au mur et que je n’ai d’autre choix que de vous transmettre le résultat de mon travail pour publication. Je suis conscient qu’il s’agit d’une grave décision, aussi je me sens obligé de relater un peu plus en détail ce qu’il s’est passé. Désolé si je tombe un peu trop dans le personnel, il m’est difficile de me détacher de mon propre ressenti lors de ces moments :
Quand j’ai fait une cette découverte en juillet 2015, j’ai d’abord été sous le choc, j’ai eu du mal à réaliser que c’était la réalité. A suivi ensuite une phase d’euphorie totale, durant laquelle il m’était impossible dormir, de penser à autre chose, d’avoir une vie sociale : C’était la phase des espoirs de toute une vie qui se concrétisent.
Il faut savoir que je vis modestement et qu’à côté de mon activité je n’ai jamais renoncé à mon rêve de comprendre le monde, pour peut-être, un jour, le faire avancer. Ces innombrables heures, ces années passées à étudier des sujets qui n’ont aucun intérêt pour la plupart des gens, ces choix de vie terriblement coûteux pour y consacrer du temps… Tout prenait soudain un sens, tout cela m’avait mené à ce point de ma vie, à cette découverte. En ayant suivi ma propre voie je pouvais enfin à mon tour espérer un avenir.
Et puis la réalité m’a rattrapé: j’étais le seul humain sur sept milliards détenant une information d’une valeur colossale. L’image des montagnes de morts que l’Eldorado a causé tout au long de l’histoire m’a glacé le sang. Comprenons-nous bien : le site de Paititi recèle potentiellement une énorme quantité d’or. Des gens sont assassinés chaque jour pour moins du millionième de cette somme. Ce trésor, même si il est seulement potentiel, rend la chose très sérieuse.
D’autres se seraient empressés de trouver un moyen pour piller ce fabuleux site, mais à mes yeux ce joyau oublié, à priori vierge de toute corruption moderne, appartient au peuple péruvien et à l’humanité. Paititi va enrichir l’histoire, et faire progresser la science, et ce site doit être en urgence protégé. Ça a été ma vision des choses depuis le départ.
Il m’aurait alors été bien plus facile, dès l’été 2015, de publier ma découverte : Après tout c’est le droit de tout chercheur. Cependant j’ai eu le temps de longuement réfléchir aux conséquences d’une publication, et j’ai préféré les éviter. J’ai donc, malgré les risques très réels pour moi, cherché par tous les moyens à contacter des personnes compétentes. Durant un an et demi… A tout moment pendant cette période quelqu’un d’autre pouvait découvrir la cité, et tout mon travail être d’un coup privé de sa valeur, mais j’ai pris ce risque également, pour préserver le site.
Cette période a été très difficile : chaque tentative de contacter une personne importante capable de gérer cette découverte s’est soldée par une cuisante désillusion. Aucune de ces personne privées ou publiques n’a daigné me répondre. Cependant, comme j’ai pu le constater amèrement, certaines d’entre elles ne s’en sont pas moins intéressées de près à mon cas : mon ordinateur a d’abord été piraté, les données qu’il contenait sans doute volées. Une autre fois, on a visiblement essayé de me doubler en finançant une équipe de recherche à partir des quelques éléments que j’avais dû fournir sur ma découverte pour être crédible.
Je n’ai cependant pas eu d’autre choix que de continuer à livrer de plus en plus de détails sur ma découverte et sur moi-même, étant donné que les personnes à qui je m’adressaient ne semblaient pas me croire. Finalement, quelques jours seulement après une nouvelle tentative de contacter un intermédiaire, mon domicile a été cambriolé : aucun objet resté en évidence n’a été emporté, on m’a dérobé uniquement deux disques durs sur lesquels je stockais mon travail et que j’avais soigneusement cachés. Le lendemain, j’ai retrouvé ma voiture également forcée. Cela a-t-il vraiment un rapport avec ma découverte ? Puis-je vraiment me permettre de parier ma vie sur le contraire ? Que se serait-il passé si j’avais été chez moi ? J’ai déserté mon domicile… Je ne peux plus continuer dans ces conditions. C’est la principale raison pour laquelle je suis obligé de publier les conclusions de mes recherches.
Mais ce n’est pas la seule :
De récents événements très inquiétants obligent à une urgente prise de conscience mondiale de l’existence de Paititi : selon l’archéologue Thierry Jamin qui s’appuie sur des documents et rapports officiels du gouvernement péruvien, un groupe d’individus est en ce moment même en train de mener des expéditions totalement illégales dans la zone, suite à la divulgation par son équipe, officielle elle, de ce qu’elle croit être l’emplacement de Paititi. Heureusement, cette équipe en question s’est trompée sur l’exact emplacement du site, mais seulement de très peu. Il est aussi possible que ces gens soient liés à ceux qui ont piraté mes recherches en 2015. Des pilleurs sont donc actuellement dans cette zone, et Paititi est en grave danger. Avec la publication, le gouvernement péruvien sera bien obligé d’accorder à ce site une protection de haut niveau, adapté à son importance.
Pour résumer : Depuis cette découverte, la gérer a donc été un parcours d’obstacles. Partout où j’ai tenté de me faire entendre j’ai été reçu avec mépris et ignoré, on a essayé de me doubler, mes données ont été volées. Je n’ai pas ménagé mes efforts, durant un an et demi au cours duquel à chaque instant quelqu’un d’autre pouvait trouver Paititi. Pour quel résultat ? Aujourd’hui, je suis directement menacé, et le site est directement menacé.
Je me retrouve donc dans la position suivante : Soit je continue à essayer de contacter dans la plus grande confidentialité des gens importants ou des intermédiaires en qui je ne peux avoir aucune confiance, comme ils me l’ont prouvé, et le site entre temps sera pillé. Soit je publie tout, seule solution qu’il me reste pour échapper au piège menaçant qui se referme sur moi.
Je préfère la deuxième solution, même si ce n’est pas ce que j’aurais voulu, et qu’elle ne plaira certainement pas à tout le monde. Les critiques vont pleuvoir, elles seront faciles de la part de gens qui n’auront pas eu leur vie en jeu, ou vécu ce calvaire. Si les personnes compétentes avaient réagi convenablement, on n’en serait pas là.
De plus, les conséquences de cette publication sont a appréhender dans toute leur complexité : comme je l’explique dans la page suivante, c’est peut-être en fin de compte le seul moyen qu’une partie des vestiges de Paititi finissent un jour dans un musée où ils seront étudiés par la science, étant donné le contexte local et la nature très particulière de cette cité.
C’est en partageant cette découverte autour de vous que le gouvernement Péruvien et la communauté internationale prendront enfin conscience que Paititi existe bien, et qu’il est urgent de protéger ce site exceptionnel du pillage qui y sévit peut-être déjà. Plus le public et les scientifiques du monde entier seront alertés, et donc attentifs à la manière dont cette découverte est gérée, plus les choses ont une chance de se passer correctement sur place.
Faites connaître les infos diffusées sur paititieldorado.com, et suivez notre page Facebook, chaine Youtube, compte Twitter et Instagram où nous publierons des nouvelles.
Merci d’avoir pris le temps de lire cette page.
Les raisons qui m’obligent à publier
La décision de publier les recherches n’a pas été facile. A titre personnel, la médiatisation ne m’intéresse pas, j’aurais préféré conserver une vie tranquille. Mais surtout, ce sont les conséquences potentielles de cette publication qui m’ont convaincu qu’il fallait tout essayer pour ne pas en arriver là. Cependant malgré tous mes efforts, toutes mes tentatives pour entrer en contact avec les personnes bien placées pour gérer au mieux cette découverte, j’ai été complètement ignoré. Elles ne m’ont pas accordé ne serait-ce qu’une entrevue, n’ont pas daigné me répondre une seule fois dès que le nom de Paititi était prononcé.
Le mépris, passe encore. Mais c’est surtout à cause de certains événements récents que je me retrouve dos au mur et que je n’ai d’autre choix que de vous transmettre le résultat de mon travail pour publication. Je suis conscient qu’il s’agit d’une grave décision, aussi je me sens obligé de relater un peu plus en détail ce qu’il s’est passé. Désolé si je tombe un peu trop dans le personnel, il m’est difficile de me détacher de mon propre ressenti lors de ces moments :
Quand j’ai fait une cette découverte en juillet 2015, j’ai d’abord été sous le choc, j’ai eu du mal à réaliser que c’était la réalité. A suivi ensuite une phase d’euphorie totale, durant laquelle il m’était impossible dormir, de penser à autre chose, d’avoir une vie sociale : C’était la phase des espoirs de toute une vie qui se concrétisent.
Il faut savoir que je vis modestement et qu’à côté de mon activité je n’ai jamais renoncé à mon rêve de comprendre le monde, pour peut-être, un jour, le faire avancer. Ces innombrables heures, ces années passées à étudier des sujets qui n’ont aucun intérêt pour la plupart des gens, ces choix de vie terriblement coûteux pour y consacrer du temps… Tout prenait soudain un sens, tout cela m’avait mené à ce point de ma vie, à cette découverte. En ayant suivi ma propre voie je pouvais enfin à mon tour espérer un avenir.
Et puis la réalité m’a rattrapé: j’étais le seul humain sur sept milliards détenant une information d’une valeur colossale. L’image des montagnes de morts que l’Eldorado a causé tout au long de l’histoire m’a glacé le sang. Comprenons-nous bien : le site de Paititi recèle potentiellement une énorme quantité d’or. Des gens sont assassinés chaque jour pour moins du millionième de cette somme. Ce trésor, même si il est seulement potentiel, rend la chose très sérieuse.
D’autres se seraient empressés de trouver un moyen pour piller ce fabuleux site, mais à mes yeux ce joyau oublié, à priori vierge de toute corruption moderne, appartient au peuple péruvien et à l’humanité. Paititi va enrichir l’histoire, et faire progresser la science, et ce site doit être en urgence protégé. Ça a été ma vision des choses depuis le départ.
Il m’aurait alors été bien plus facile, dès l’été 2015, de publier ma découverte : Après tout c’est le droit de tout chercheur. Cependant j’ai eu le temps de longuement réfléchir aux conséquences d’une publication, et j’ai préféré les éviter. J’ai donc, malgré les risques très réels pour moi, cherché par tous les moyens à contacter des personnes compétentes. Durant un an et demi… A tout moment pendant cette période quelqu’un d’autre pouvait découvrir la cité, et tout mon travail être d’un coup privé de sa valeur, mais j’ai pris ce risque également, pour préserver le site.
Cette période a été très difficile : chaque tentative de contacter une personne importante capable de gérer cette découverte s’est soldée par une cuisante désillusion. Aucune de ces personne privées ou publiques n’a daigné me répondre. Cependant, comme j’ai pu le constater amèrement, certaines d’entre elles ne s’en sont pas moins intéressées de près à mon cas : mon ordinateur a d’abord été piraté, les données qu’il contenait sans doute volées. Une autre fois, on a visiblement essayé de me doubler en finançant une équipe de recherche à partir des quelques éléments que j’avais dû fournir sur ma découverte pour être crédible.
Je n’ai cependant pas eu d’autre choix que de continuer à livrer de plus en plus de détails sur ma découverte et sur moi-même, étant donné que les personnes à qui je m’adressaient ne semblaient pas me croire. Finalement, quelques jours seulement après une nouvelle tentative de contacter un intermédiaire, mon domicile a été cambriolé : aucun objet resté en évidence n’a été emporté, on m’a dérobé uniquement deux disques durs sur lesquels je stockais mon travail et que j’avais soigneusement cachés. Le lendemain, j’ai retrouvé ma voiture également forcée. Cela a-t-il vraiment un rapport avec ma découverte ? Puis-je vraiment me permettre de parier ma vie sur le contraire ? Que se serait-il passé si j’avais été chez moi ? J’ai déserté mon domicile… Je ne peux plus continuer dans ces conditions. C’est la principale raison pour laquelle je suis obligé de publier les conclusions de mes recherches.
Mais ce n’est pas la seule :
De récents événements très inquiétants obligent à une urgente prise de conscience mondiale de l’existence de Paititi : selon l’archéologue Thierry Jamin qui s’appuie sur des documents et rapports officiels du gouvernement péruvien, un groupe d’individus est en ce moment même en train de mener des expéditions totalement illégales dans la zone, suite à la divulgation par son équipe, officielle elle, de ce qu’elle croit être l’emplacement de Paititi. Heureusement, cette équipe en question s’est trompée sur l’exact emplacement du site, mais seulement de très peu. Il est aussi possible que ces gens soient liés à ceux qui ont piraté mes recherches en 2015. Des pilleurs sont donc actuellement dans cette zone, et Paititi est en grave danger. Avec la publication, le gouvernement péruvien sera bien obligé d’accorder à ce site une protection de haut niveau, adapté à son importance.
Pour résumer : Depuis cette découverte, la gérer a donc été un parcours d’obstacles. Partout où j’ai tenté de me faire entendre j’ai été reçu avec mépris et ignoré, on a essayé de me doubler, mes données ont été volées. Je n’ai pas ménagé mes efforts, durant un an et demi au cours duquel à chaque instant quelqu’un d’autre pouvait trouver Paititi. Pour quel résultat ? Aujourd’hui, je suis directement menacé, et le site est directement menacé.
Je me retrouve donc dans la position suivante : Soit je continue à essayer de contacter dans la plus grande confidentialité des gens importants ou des intermédiaires en qui je ne peux avoir aucune confiance, comme ils me l’ont prouvé, et le site entre temps sera pillé. Soit je publie tout, seule solution qu’il me reste pour échapper au piège menaçant qui se referme sur moi.
Je préfère la deuxième solution, même si ce n’est pas ce que j’aurais voulu, et qu’elle ne plaira certainement pas à tout le monde. Les critiques vont pleuvoir, elles seront faciles de la part de gens qui n’auront pas eu leur vie en jeu, ou vécu ce calvaire. Si les personnes compétentes avaient réagi convenablement, on n’en serait pas là.
De plus, les conséquences de cette publication sont a appréhender dans toute leur complexité : comme je l’explique dans la page suivante, c’est peut-être en fin de compte le seul moyen qu’une partie des vestiges de Paititi finissent un jour dans un musée où ils seront étudiés par la science, étant donné le contexte local et la nature très particulière de cette cité.
C’est en partageant cette découverte autour de vous que le gouvernement Péruvien et la communauté internationale prendront enfin conscience que Paititi existe bien, et qu’il est urgent de protéger ce site exceptionnel du pillage qui y sévit peut-être déjà. Plus le public et les scientifiques du monde entier seront alertés, et donc attentifs à la manière dont cette découverte est gérée, plus les choses ont une chance de se passer correctement sur place.
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